Six nouvelles composent cet ouvrage, 12,00€ auprès de l’éditeur, 122 pages, 14×14cm
Dans cet ouvrage, l’auteur nous propose six nouvelles teintées d’un humour acide, décalé, parfois noir…
Une écriture plaisante, un langage cru, des situations loufoques ou inattendues, bref, un bon moment à passer en compagnie de cet auteur iconoclaste. Il trace la vie sous nombre de ses aspects, et pas forcément les plus reluisants, une vie immorale !
Avec “Perverse Virginie”, l’auteur nous présente une jeune collégienne en classe de troisième, dont les formes commencent à se dessiner, avec des hanches galbées et des seins arrogants, ce qui la rend belle et attirante. Il la décrit comme une superbe brune aux yeux clairs, avec un sourire angélique qui fait craquer de nombreux garçons. Virginie prend plaisir à découvrir son pouvoir de séduction et s’amuse à l’utiliser, avec ses camarades de classe ou même avec ses professeurs.
Il est intéressant de noter comment Virginie, adolescente en pleine puberté, explore et expérimente sa sexualité et son pouvoir sur les autres, en jouant de ses charmes pour attirer l’attention et obtenir ce qu’elle veut. Cela soulève des questions sur les normes sociales entourant la séduction et le comportement des jeunes ados à cet âge
Cette nouvelle met en lumière la manière dont les adolescentes naviguent à travers les complexités de la sexualité et du pouvoir de séduction à un âge où elles cherchent à se définir et à s’affirmer. Cela soulève des questions sur la manière dont la société perçoit et juge le comportement des jeunes filles à cet égard.
Dans “Perturbation Bluetooth”, l’auteur partage de manière humoristique une expérience liée à la découverte de l’œuf de Yoni, un sextoy innovant. À travers des anecdotes amusantes de l’adolescence, l’auteur narre sa rencontre avec cet objet intrigant, incitant avec malice le lecteur à s’interroger sur ses propres expériences.
L’auteur jongle habilement entre souvenirs d’éducation sexuelle et péripéties scolaires, offrant un récit drôle et décomplexé sur la découverte de la sexualité et des plaisirs intimes.
Il explore avec légèreté et humour les thèmes de la curiosité, de l’exploration personnelle et de la découverte de soi à travers le prisme loufoque de l’œuf de Yoni.”
Dans cette nouvelle, Patrice Cousin dresse un portrait satirique d’un dirigeant de chaîne de télévision, mettant en lumière les travers du monde des médias et du pouvoir.
Il met en scène Paul Levain, directeur de Télé Nation 2, un personnage arrogant et sûr de lui. Lors d’une réunion avec ses collaborateurs, il annonce avec fierté une nouvelle idée qui lui est venue, excellente bien sûr, selon lui. Paul Levain, qui a remporté une médaille d’or au saut d’obstacle aux derniers Jeux Olympiques, dirige sa chaîne de télévision avec autorité, quand bien même elle reste en retrait par rapport à sa concurrente T.Fou n°1. Le texte met en lumière le caractère narcissique et prétentieux de ce patron.
La convocation à une réunion pour discuter du manque d’érotisme dans le jeu soulève des questions sur les attentes supposées du public en matière de contenu érotique et la réaction des créateurs face à ces attentes. L’utilisation du langage cru et provocateur, comme : “Ils veulent du cul ? On va leur en donner !”, met en lumière le ton iconoclaste et satirique du récit.
Ce texte présente une scène dynamique et provocatrice qui interroge les notions d’érotisme, de créativité et de réception par le public. L’utilisation de personnages et de dialogues suggestifs contribue à créer une atmosphère chargée d’ironie et de critique sociale.
Patrice Cousin, à travers ce texte, nous offre une immersion dans des univers simples et authentiques, mettant en lumière la beauté et la richesse des petites choses de la vie quotidienne. Il invite le lecteur à porter un regard attentif sur son environnement, à savourer les instants de rencontre et de partage qui ponctuent notre existence.
L’auteur nous plonge dans un moment suspendu, où la banalité se pare de poésie et d’humanité, révélant la magie des rencontres et des échanges simples.
Patrice Cousin utilise une écriture vivante et imagée, faisant appel aux sens des lecteurs et les plongeant dans l’atmosphère d’un village d’Albret. L’arrêt du car devient ainsi un événement marquant, un instant de retrouvailles et de sociabilité pour les habitants, rompant la routine et apportant une touche de couleur à leur quotidien.
L’utilisation de termes familiers contribue à créer une atmosphère authentique et réaliste, ancrée dans le langage et les coutumes locales. L’abrupt de la fin de chapitre laisse planer un suspense quant à la suite des événements, laissant le lecteur curieux de savoir ce qui se passera ensuite.
Cette scène de retrouvailles soudaines et imprévues dans un cadre rural et traditionnel met en lumière la capacité de l’auteur à capturer l’essence de la vie quotidienne et des interactions humaines. L’attention portée aux détails et aux réactions des personnages permet de créer une atmosphère riche en émotions et en surprises.
Dans ce dernier texte, plongez au cœur de “Sucre d’Orge”, une nouvelle saisissante qui explore avec sensibilité le thème de l’homme fontaine. L’histoire aborde de manière subtile et poignante la particularité de ce personnage central et les réactions de la société face à sa différence sexuelle.
“Justin, surnommé ‘Sucre d’Orge’ par sa mère, découvre à huit ans la signification de ce surnom. Un matin, il est surpris par une érection douloureuse de son “Sucre d’Orge” qu’il apaise en le caressant. Une expérience qui le laisse effrayé.“
En proie à une souffrance intérieure exacerbée par son étrangeté physique, il se retrouve confronté à des jugements et des attitudes discriminatoires. Cette nouvelle met en lumière les effets dévastateurs de la stigmatisation et la manière dont elle peut pousser un individu vers des comportements extrêmes et répréhensibles pour tenter de se protéger.
À travers le prisme de ce personnage complexe, “Sucre d’Orge”, l’auteur nous invite à réfléchir sur la tolérance, l’acceptation de la diversité sexuelle et l’importance de la bienveillance vers ceux qui sont différents. Un texte qui soulève des questions essentielles sur la place de chacun dans cette société souvent cruelle pour qui n’est pas exactement dans la “normalité”.
Irène A. Yiaho
J’ai beaucoup aimé votre première nouvelle “Le Bar des Mimosas” qui aborde les thèmes de la séduction, de la sexualité naissante et de la complicité entre frères.
J’apprécie votre façon de mettre en scène des ados qui découvrent leur corps et leurs désirs, et votre exploration des relations complexes qui existent entre eux.
Vous l’avez écrite dans un style simple et direct, avec un ton parfois humoristique et ironique qui me plaît bien.
Vous faites une description vivante et réaliste de la vie quotidienne d’une petite ville de province dans les années 1970, et vous mettes en lumière les préoccupations et les aspirations des ados de cette époque. J’ai pris beaucoup de plaisir à la lire.
Je vais reprendre ma lecture !
Montrer ses fesses est-il immoral quand il s’agit d’une collégienne de troisième?
À cet âge là, j’avais déjà fait bien pire. Enfin si ça lui suffit pour apaiser sa sexualité.
Vous n’êtes pas bien exigeant, où bien vous avez eu une sexualité tardive ?
Vos textes m’ont quand même bien amusée.
J’attendais encore plus d’immoralité… c’est trash mais pas trop !
J’ai connu pire. Mais c’est déjà pas mal. J’ai grave aimé Just’un sucre d’orge, ahahahaha ! Drôle d’assassin, zut, j’ai spoilé ?
Mais non, Justin n’est qu’un sucre d’orge !
J’aime beaucoup votre humour ! Encore.
Prévenez-moi quand vous en publierez un autre.