41 poèmes et une galerie de photos composent cet ouvrage, 9,50€ auprès de l’éditeur. 60 pages, 14x20cm
Je me suis plongée dans cet ouvrage avec délice !
Sous forme de courtes poésies, l’auteur nous dévoile des “instants” de sa vie, une forme d’autobiographie attrayante !
Je vous livre ci-dessous quelques réflexions qui me sont venues en le lisant, je ne saurais trop vous le recommander !
L’espoir des lendemains est inscrit dans cette conclusion :
…et je regarde vers l’infini, vers ces horizons qui happent mon espoir, j’y cherche en vain un point où m’arrêter, je continue mon voyage.
Irène A. Yiaho
Ce poème sur Saint-Brévin les Pins capture avec intensité les émotions et les sensations vécues au bord de la mer, invitant le lecteur à plonger dans un univers beau et dangereux.
Ce texte évoque de manière poétique et immersive l’expérience d’être face à la puissance de l’océan. Les contrastes entre l’eau salée et l’eau douce, la douceur des caresses et la force des vagues, sont habilement mis en avant. L’utilisation de l’image de la “salée” comme une harpie prête à engloutir l’auteur ajoute une dimension dramatique à la poésie.
La description des vagues, comparées à des pommes, crée une imagerie forte et visuelle, qui permet de ressentir la taille et la force de ces éléments naturels. Le vent venant du large renforce le sentiment d’immensité et d’imprévisibilité de la mer, tout en soulignant la vulnérabilité de l’homme face à la nature “déchaînée”.
La chute abrupte et déchirante de la mort du petit chat laisse une marque indélébile, mettant en lumière la brièveté de la vie et la douleur de la perte. Ce poème réussit à émouvoir et à susciter la compassion envers le narrateur qui pleure la perte de son petit chat avec une sincérité palpable.
Ce poème décrit une tentative malheureuse de bonne action. L’atmosphère de froid intense de l’hiver Solognot est bien rendue, renforçant le sentiment de danger et de vulnérabilité de la jeunesse.
L’image des chatons pleins de vie et de curiosité, explorant leur environnement avec impatience est touchante et évoque l’innocence de l’enfance.
Cependant, le contraste brutal entre la chaleur du poêle et la cruauté de l’hiver se révèle dans le destin tragique du chaton. La transition rapide du bonheur à la tristesse symbolisée par le retour du chaton grelottant et frissonnant, crée une tension émotionnelle poignante.
La fin ouverte laisse place à l’émotion et au soulagement, renforçant l’impact émotionnel du récit. Une histoire captivante qui met en lumière la force de l’amour maternel et la fragilité de la vie.
Ce récit hivernal évoque un instant de peur et d’action héroïque. Il se déroule dans le décor blanc et glacial de la Sologne. L’atmosphère de froid intense est bien rendue, renforçant le sentiment de danger et de vulnérabilité du bambin.
Le jeu innocent sur le tronc du saule couché prend une tournure dramatique lorsqu’il tombe dans l’eau noire et froide de la mare. La rapidité de l’accident et la réaction instinctive de la mère ajoutent du suspense à la narration, entraînant le lecteur dans un moment de tension palpable.
La bravoure de la maman, qui n’hésite pas à se jeter dans l’eau froide pour sauver son enfant, est un acte d’amour et de courage qui souligne les liens forts qui unissent la famille.
L’humour de l’enfant clôt ce poème “heureusement que je savais nager…”
Une note d’espoir et de bonheur sous le soleil met en lumière la résilience et la capacité à trouver du positif même dans l’adversité. Une histoire touchante et authentique qui résonne avec la force de l’amour familial et de la persévérance.
Ce poème évoque la dure réalité de la vie dans un environnement compliqué, où le bonheur et la liberté se trouvent malgré tout sous le soleil. L’auteur confronté au rejet de son logement en raison de ses enfants, souligne la lutte pour trouver sa place dans un monde qui ne semble pas accueillant.
La description de l’hôtel modeste et de l’appartement exigu, contrastant avec les moments de bonheur et de liberté sur la plage, crée un opposition poignante entre la réalité quotidienne et les instants de joie fugace. Le travail dans un bar, payé chaque soir, illustre la précarité et la difficulté de la vie quotidienne.
Malgré les nombreux écueils, le poème souligne la force de la famille et la capacité de trouver le bonheur et la liberté même dans les situations les plus précaires.
Quelle drôle d’idée d’écrire une autobiographie en poèmes !
Des poèmes sans rimes certes, mais des “instants” de poésie quand même !
On découvre un personnage attachant à travers une vie pleine et intense !
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.
Patrice Cousin s’est arrêté vers ses 40 ans, il aurait pu continuer ! À moins qu’il ne le fasse bientôt, j’ai hâte de savoir comment s’est poursuivie sa vie. C’est très touchant. J’ai beaucoup aimé.